Mon tour de France des cathédrales : bilan 2018-2019
Il y a un an, je partageais avec vous mon défi : visiter toutes les cathédrales de France. Résultat : en 12 mois, 12 monuments découverts ou redécouverts. J’ai été souvent émerveillé, parfois déçu.
Qui s’en souvient ? Je vous avais parlé de mon objectif au démarrage de ce blog, à une époque où il recevait autant de visiteurs qu’un nichoir à oiseaux en plein hiver. Au menu, une liste gourmande de près de 200 cathédrales à visiter. Sans date butoir. Aujourd’hui, au bout d’un an, le site a grossi, il a élargi son audience et je peux fièrement rayer 12 lignes sur ma liste. Ce bilan peut vous sembler maigre, mais, de ces premiers voyages, je reviens avec des images saisissantes et une certitude : je connais ma cathédrale préférée.
Bouclez votre ceinture, c’est parti !

Amiens, la cathédrale des superlatifs
J’ai commencé fort mon Tour de France. La plus volumineuse des cathédrales françaises m’a impressionné par sa clarté intérieure, sa profusion de sculptures et ses voûtes si hautes. Devant la façade, alors que le soleil se couchait, j’ai passé des heures (vraiment !) à détailler les statues qui ornent les trois portails. Comme il y en avait autant à l’intérieur, vous comprenez que ma visite d’Amiens a duré. Un très bon souvenir que je vous ai partagé en vidéo.
Bayeux, la belle Normande
À l’été 2018, je suis venu dans cette petite ville du Calvados, non pas pour visiter la cathédrale, mais pour y découvrir un chantier de tailleurs de pierre, ouvert au public. Après avoir interviewé les artisans, je n’ai pas pu m’empêcher d’entrer dans l’église.

À la différence d’Amiens, les églises normandes sont généralement réticentes à se parer de sculptures figuratives. Mais les artistes de Bayeux semblent avoir cherché à compenser en sculptant une abondance de motifs géométriques et en peignant les murs. Une belle cathédrale dans une cité tout aussi belle.
Coutances, le sens de la verticalité
Cette autre cathédrale normande possède parmi les plus belles flèches de France. Ce qui lui donne une silhouette gracieuse, quand on l’aperçoit au loin. Dommage que la façade ne comporte plus de sculptures. Face à une telle frustration, je me mets à raisonner comme un éleveur de chevaux : et si je pouvais croiser les flèches de Coutances avec les trois portails d’Amiens, n’aurais-je pas devant les yeux la plus magnifique des façades ?

Notre-Dame de Paris, avant le drame
Le 17 juillet 2018, je lis des panneaux au pied de la cathédrale de Paris. J’y apprends que la flèche de la croisée du transept, celle édifiée par Viollet-le-Duc entre 1858 et 1861, est en cours de restauration. J’hésite à prendre la photo de la fine construction. Pourquoi me précipiter ? Je reviendrai dans quelques années quand la flèche restaurée aura retrouvé son éclat. Vous connaissez la suite de l’histoire. Le 15 avril 2019, un incendie a consumé la charpente et causé l’effondrement de la flèche qui, dans sa chute, a perforé les voûtes.
En parcourant mon album photo de la cathédrale de Paris, sur mon ordinateur, j’ai un pincement au cœur en voyant l’image de la flèche intacte. Car vous l’avez compris : malgré mon hésitation, j’ai pris la photo.

Reims, la déception
Presque tous les rois de France s’y sont fait sacrer pendant près de 800 ans. Je m’attendais donc à un monument à la hauteur de l’événement. Une longueur de bâtiment exceptionnelle (149 m), une façade parfaitement symétrique, une profusion de statues (2303 exactement) parmi lesquelles des anges qui nous sourient, Reims ne peut que taper dans l’œil. Et pourtant, la séduction n’a pas opéré sur moi.

Plus on avance dans l’édifice, plus on s’enfonce dans l’obscurité. Sans atteindre la magie qu’on peut retrouver à Chartres, une église encore plus sombre. Les sculptures des portails m’ont semblé de qualité inégale.
Beaucoup d’entre vous trouveront mon jugement sévère. Ça ne veut pas dire que je ne considère pas Reims comme une réalisation majeure de l’art gothique. Simplement, elle ne sera pas ma cathédrale préférée.
Laon, la bonne surprise
De Reims, je suis parti en voiture vers Laon. Seuls 60 km séparent les deux villes, la deuxième abritant aussi une cathédrale. Notre-Dame de Laon a le sens de la mise en scène : elle chapeaute une colline qu’il faut contourner puis longuement grimper. Comme si atteindre un chef-d’œuvre se méritait.

Au XIIe siècle, les évêques bâtisseurs ambitionnaient de signaler le monument par 7 tours. 5 seront effectivement construites, soit plus qu’à Reims, Amiens ou Notre-Dame de Paris. Laon boxe donc dans la catégorie poids lourd alors que la ville est modestement peuplée de 25 000 habitants aujourd’hui.
Aussitôt la porte franchie, j’ai été émerveillé. Quelle blancheur ! Quel sentiment d’espace ! Alors que je conservais le préjugé d’une église austère. Quel plaisir de se tromper !
Bourges, souci matériel
16 septembre 2018, 9 h 33, je suis probablement le premier à entrer dans la cathédrale de Bourges, car je marche presque sur les talons du gardien chargé d’ouvrir les portes.
9 h 37. Je m’aperçois que la batterie de mon appareil-photo rend l’âme. Or, je sais que ma batterie de secours est au même point. Terrible mouvement de frustration.
Si vous vous retrouvez dans cette situation, suivez mon conseil : changez quand même la batterie. Bizarrement, elle aura retrouvé un peu de jus pour quelques minutes. Faites un tour dans la ville puis replacez la première batterie. Elle aussi aura récupéré miraculeusement un peu d’énergie (il est vraiment formidable ce blog, il donne même des astuces techniques).
C’est ainsi que j’ai pu voir et photographier le spectacle du fond du chœur : le soleil du matin illuminant les magnifiques vitraux du XIIIe siècle. Magique !

Lisieux, mon terrain de jeu
C’est la cathédrale de ma ville, celle que je visite et revisite. Un lieu familier qui pourtant me réserve toujours quelques surprises.
Le chauvinisme ne m’aveugle pas au point de considérer Saint-Pierre de Lisieux comme la 8e merveille du monde. Le badigeon blanc qui couvre les murs et les colonnes se détache ; la nef n’a pas la grâce élancée que le gothique donne habituellement aux grandes églises.

Néanmoins, à force de passer devant ou d’y pénétrer, je saisis des visages insolites de ce monument. Quand par exemple, les jours de crachin, l’intérieur de la cathédrale est principalement éclairé par les lampes, faute de luminosité déversée par les vitraux. Quand, l’été, la porte centrale est ouverte et laisse apercevoir, du perron, les entrailles de l’église. Alors qu’on entre généralement dans les cathédrales par les portails latéraux, fermés d’une ou deux portes, Saint-Pierre de Lisieux offre une perspective à ma connaissance inédite.
Chartres, retour au Moyen Âge
Ce n’était pas ma première visite à Chartres. J’en gardais le souvenir d’une église incroyablement sombre à l’intérieur. Mais je savais depuis, que les vitraux avaient été décrassés et que les murs noircis par la suie avaient retrouvé leur badigeon ocre. En fin de compte, rien n’a changé. Lors de ma dernière visite, Chartres semblait toujours réfractaire à accueillir la lumière. Et pour cause : les vitraux du XIIIe siècle, même nettoyés, restent opaques.
Tant mieux. Il n’y a peut-être qu’à Chartres qu’on peut se rendre compte de l’atmosphère authentique d’une église médiévale. Ailleurs les vitraux ont partiellement ou totalement été remplacés par des verres blancs.

Cette obscurité démontre que les cathédrales n’étaient pas aussi lumineuses que les historiens de l’art gothique veulent nous le faire croire. Les fidèles priaient dans la pénombre, leur ferveur accentuée par l’ambiance mystérieuse du lieu et les couleurs irréelles des vitraux.
Rouen : une cathédrale à la hauteur de la ville
Au Moyen Âge, Rouen était la seconde ville de France, le siège de l’archevêché le plus riche du royaume et la capitale du duché de Normandie.
Avec un CV aussi impressionnant, la cathédrale ne pouvait qu’être extraordinaire. Elle l’est. Sa façade longue de 61 m suffirait à la rendre remarquable quand bien même le reste de l’édifice s’effondrerait. Assemblée au XIXe siècle, la flèche de fonte a permis à Rouen d’être couronnée, pendant 4 ans, plus haute construction mondiale (voir cet article).
Rouen s’admire aussi pour ses tombeaux (notamment ceux des ducs de Normandie), mais, lors de ma dernière visite, mon intérêt s’est surtout porté sur les saynètes sculptées de la part et d’autres du portail des libraires. Un aperçu de la fantaisie des artistes médiévaux.

Dol-de-Bretagne et sa particularité unique
Je trouve toujours charmant les petites villes comme Dol (6000 habitants) qui renferment un monument aussi considérable qu’une cathédrale. C’est un peu comme voir une star de cinéma rentrer dans son modeste pavillon de banlieue.
L’église bretonne présente une caractéristique unique parmi les 12 que j’ai visitées en un an : elle est bâtie en granit et non en pierre calcaire. Un matériau rebelle aux outils de taille, d’où un édifice presque dépourvu de sculptures extérieures et de fioritures.

Sens, un coup d’essai réussi
Première cathédrale gothique de l’histoire, Sens ne s’est pas déshabillé totalement des traditions romanes. Son corps est trapu ; quelques chapiteaux sont encore décorés de scènes historiées et dans les recoins, se cachent des sculptures de monstres.
Sens m’a fait bonne impression dès que j’y suis entré : sa clarté et l’homogénéité apparente de son architecture me rappelaient le souvenir positif de Laon. Un résultat étonnant pour une cathédrale pionnière dans le style gothique.

Alors que tirer de ce bilan 2018-2019 ? J’ai commencé mon Tour de France par Amiens. Aucune des cathédrales suivantes n’a réussi à la détrôner. Elle reste ma préférée. Pour combien de temps ? Plus de 170 monuments m’attendent !
Profitez de cet article pour donner vos impressions. Et vous, qu’avez-vous pensé de ces monuments ?
superbe – un travail colossal avec la foi en moteur un grand merci THOMAS André
Merci. Visiter les cathédrales n’est pas un travail colossal. Ce sont plutôt des récréations.
Bonsoir Laurent,
C’est avec plaisir que j’ai lu et relu ton « tour » de France des cathédrales.
Toutes les cathédrales que tu as visitées, aucune ne m’est inconnue, les ayant visitées plus ou moins longuement.
Car si visiter les cathédrales n’est pas un travail colossal, c’est un travail long et méthodique si l’on veut découvrir ces constructions.
Oui, il faut savoir prendre le temps; pour moi, la plus belle cathédrale est celle de LISIEUX, non pas par chauvinisme mais simplement car chaque fois que je pénètre dans cette cathédrale je découvre un ou plusieurs détails et en plus en faire son histoire est enrichissant.
Merci pour ce que tu fais.
D’accord avec toi. il me faut au moins une demi-journée pour visiter une cathédrale.
Re Laurent,
Chaque personne regarde à sa manière et avec le temps dont il dispose;
Mais, une particularité de la cathédrale SAINT PIEREE, c’est que cette dernière possède au niveau des transepts Nord et Sud de collatéraux, ce qui est très rares, sauf quelques cas en Angleterre.
De plus, à ces collatéraux étaient adossés des autels… d’après les archives que j’ai pu consulter, il y avait 4 autels.
Précisions que j’apporterais sur le site des Amis de la Cathédrale.
C’est un vrai plaisir lire votre intinéraire. Je suis brésilien et dans mon pays les églises plus anciennes ne sont que barroques. Je m’interesse beaucoup au Moyan Âge e je trouve l’architecture gothique magnifique. Je serai en France en aôut et je ferai aussi un tour des cathédrales et églises gothiques: Chartres, Reims, Amiens, Vezelay, Saint Chapelle et Notre-Dame de Strasbourg. J’espère avoir une impression different à Reims de celle que vous avez eu. Pendant les derniers mois, je suis vos vidéos et textes et ils me sont vraiment utiles pour préparer mon voyage. Merci beaucoup.
Grâce à vous, je sais que mon site est lu jusqu’au Brésil. Ravi de vous aider. Juste une précision : Vézelay est une église principalement romane. Bon voyage.
Quelques considérations en vrac:
Difficile de resumer en quelques lignes une visites de plusieurs heures.
Donc un beau reportage, mais on aurait aimé connaitre un peu plus le ressenti dans certaines cathédrales.
Cela me frappe qu’on peut avoir des impressions très différentes, et sans parler de désaccord, percevoir les choses tout autrement.
Par exemple, Chartes et Reims m’ont laissé des souvenirs inoubliables, et les vitraux me semblaient superbes (mais pas autant que ceux de la Saint Chapelle, mais ce n’est pas une cathédrale).
Pour moi, dans l’ordre à observer il y a l’architecture extérieure, puis intérieure, le vitraux, les statues/sculpures, le mobilier (sacré) et les trésors, objets du culte (peut-être plus importants du point de vue du culte précisément dans cet ordre).
On pourrait aussi aborder le travail des hommes au temps de cathédrales, et toute la symbolique, comme la verticalité omniprésente.
Pour ne pas parler de l’évolution du Gothique-même: Auxerre, la première, Laon du début et Amiens la plus classique.
Je ne suis pas expert mais je vous donne mes souvenirs d’il y a plusieures décennies.
On n’en a jamais assez de (re-)découvrir les cathédrales.
Paul
Merci de partager vos impressions et de tracer des pistes d’analyse. Tous les sujets que vous abordez seront un jour ou l’autre traités.
moi aussi j’ai décidé de visiter le maximum d’église cette année pendant mes vacances…
l’année dernière c’était les églises romanes en Alsace, et cette année je privilégie les églises gothiques ; et donc…
en juillet j’ai visité quelques églises alpines
*la cathédrale St Pierre et St Paul à St Claude (décevant. Aucune architecture vraiment inédite)
*église St Antoine de l’Abbaye (très bel extérieur. Encore qq peintures murales à l’intérieur. Bel ensemble)
*église Notre Dame du Réal à Embrun (extérieur avec alternance de pierre noire et blanche qu’on trouve aussi en Corse. Architecture intérieure inattendue avec un mélange gothique et roman. Intérieur très sombre. Encore qq peintures murales)
*collégiale de Briançon (on m’en avait tellement parlé, que je m’attendais à qq chose de grandiose… grosse déception. Embrun est bcp plus interresante)
*cathédrale St François de Sales à Chambéry (les voûtes en trompe l’oeil sont saisissantes : pas de sculptures comme ds les autres églises, ms principalement de l’architecture peinte… vraiment originale)
*la nécropole de l’abbaye de Hautecombe (le coup de coeur. Visité par hasard, c’est du gothique troubadour, avec profusion de sculptures. Le regard en est presque saturé)
*cathédrale St Jean de Belley (magnifique pour ses décors peints qui donnent une bonne idée de ce que devait être l’intérieur des églises au moyen âge)
lors de ma prochaine excursion en septembre, je visiterai Reims – Laon – Soisson – Noyon – Amiens – Crouy St Pierre – Auxi le Château
et en avril prochain, je prévoie déjà un circuit pour visiter Metz – Bonn – Aix la Chapelle – Rouen – Beauvais et Troyes
toutes ces églises valent le détour même si elles ne sont parfois pas à la hauteur de mes attentes.
Et bien voilà un programme tout prêt pour ceux qui veulent visiter les églises alpines. Merci de l’avoir partagé. Il devrait être inspirant.
Et bien voilà un programme tout prêt pour ceux qui veulent visiter les églises alpines. Merci de l’avoir partagé. Il devrait être inspirant.
Encore des heures de visite à prévoir pour faire ‘ un tour de France’ des édifices.
Encore des années bien remplies…
ma prefere la cathedrale de laon et l abbatiale de fecamp et toute simple celle de liesse notre dame lieu de pelerinage .
D’accord avec vous. J’aime Laon et Fécamp (qui a les dimensions et l’intérêt d’une cathédrale). Je découvre votre dernière proposition, la basilique Liesse-Notre-Dame. Content de connaître une nouvelle église flamboyante.
En ces temps de confinement, la lecture de cet article nous offre une jolie escapade. Difficile de devoir résister à la visite de nos églises !
J’ai eu la chance de pouvoir visiter nombre d’églises et de cathédrales en France. J’ai également mes petites préférences que voici:
– Originaire des environs de Beauvais, je ne peux m’empêcher (par chauvinisme, mais pas que !) de citer la cathédrale de Beauvais. A l’intérieur: une hauteur sous-voûte complètement folle (record mondial dans le choeur !) et à l’extérieur: une cathédrale inachevée qui a de ce fait épargné l’ancienne église carolingienne datant du Xe siècle. Cette dernière est accolée à la cathédrale sur ce qu’on pourrait appeler « façade » occidentale. Cette juxtaposition nous permet de nous rendre compte de la hauteur des ambitions des bâtisseurs du Moyen-Age. La différence est impressionnante et offre un paysage que je trouve unique en France.
– La Cathédrale de Bourges que je trouve agréable, apaisante de par l’harmonie créée par l’homogénéité de son architecture et les lumières des vitraux aux couleurs chatoyantes dans son spacieux déambulatoire. Elle en est presque « cocooning » et cosy. La pierre aux reflets dorés doit contribuer à la rendre chaleureuse.
– La Cathédrale de Laon perchée sur sa montagne, majestueuse domine à des kilomètres à la ronde sur les plaines du Laonnois. L’intérieur très lumineux de la cathédrale, comme vous le décrivez très bien, contraste avec ses extérieurs plutôt austères. Petit plus pour l’environnement autour de la cathédrale: panoramas sur la basse ville et la région environnante, un centre ville préservé des bombardements, les imposantes murailles qui entourent la vieille ville. Le fait qu’elle possède cinq tours lui donne une silhouette singulière et lui confère tout son charme.
– La cathédrale de Metz m’a scotché dès que j’ai poussé ces portes. Je ne la pensais pas aussi immense: ses époustouflantes dimensions et de ce fait la perspective vers l’abside m’ont littéralement assommé. Cela couplé avec ses vitraux pour une grande partie préservés ou sinon recréés, (même au niveau des fenêtres hautes !) ajoute du mystère et de la chaleur. Les baies vitrées sont immenses. Je trouve pour ces raisons la cathédrale très intimidante mais finalement accueillante de par le dorée et les reflets orangées des pierres. La cerise sur le gâteau se trouve dans sa crypte. En effet il s’y trouve une salle où sont disposées de nombreuses maquettes des principales cathédrales et églises de France. Elles sont toutes à la même échelle et sont très fidèles et réalistes. Un régal pour les aficionados des cathédrales ! (Je ne sais pas en revanche s’il s’agissait d’une exposition temporaire ou permanente, mais c’était gratuit ! Une des rares cryptes ouvertes sans conditions aux visiteurs).
– La Cathédrale d’Amiens… Que dire? Pour moi c’est la cathédrale de dentelle: une profusion de sculptures, la finesse apparente des grands piliers, des lignes qui nous invitent à regarder vers le haut, une clarté éblouissante grâce à ses immenses fenêtres et des dimensions à en donner le vertige. Tout cela lui confère une élégance et une légèreté que je n’ai trouvée nulle part ailleurs. Elle est grande, délicate, éclatante et infiniment belle. C’est la Miss des cathédrales (veuillez m’excuser pour la référence un peu beauf haha).
Il me tarde de rendre une petite visite à la cathédrale de Chartres désormais restaurée.
Comme vous, la cathédrale de Bayeux m »a donné une impression très positive. Je m’y étais rendu pour la tapisserie et méconnaissais l’existence d’une telle cathédrale. Les éclairages nocturnes extérieures teintées d’orange, de rose et de bleu sont originaux… Il fallait oser haha.
J’ai également été déçu par la cathédrale de Reims. Je ne sais pas comment l’expliquer mais le charme n’a pas opéré. Cathédrale martyre, sa charpente en béton ne m’a pas transcendé. Mais la profondeur entre les voûtes et leurs gigantesques dimensions m’ont laissé bouche-bée.
J’aimerais par la suite me rendre aux cathédrales d’Orléans, de Strasbourg et de Sens qui sont les grandes cathédrales que je n’ai jamais pu visiter.
Un petit tour de France des cathédrales pour 2020-2021 est-elle envisagée?
Merci beaucoup, votre site internet est passionnant.
Merci de développer vos impressions que je partage largement. Mon tour de France des cathédrales continue. Il y aura bien un article pour l’année 2019-2020.
Bonjour Laurent,
Bonjour les Ami(e)s.
Suite au dernier commentaire laissé par Damien, je me rends compte que nous sommes tous plus ou moins chauvins.
Mais, une chose ressort de toutes les relectures des commentaires laissés, c’est que certains édifices passent sous les radars . alors que tous ont leur importance et qu’en plus pour ces édifices « oubliés », il existe peu de documents sur leur passé.; dommage.. évidemment en tant que Lexovien d’adoption… , je cite la cathédrale Saint Pierre de Lisieux …
Raison de plus pour inviter à la visiter virtuellement grâce au site des Amis de a Cathédrale : amis-cathédrale-lisieux.com… avant de la visiter réellement lors d’un de vos tours de France…..