Les vitraux de guerre : mémoires translucides des combats et des souffrances

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Laurent Ridel

Alors que les monuments aux morts trônent sur les places publiques, on oublie que les églises témoignent aussi des conflits qui ont frappé la France et la Belgique. Dans les baies, s’insèrent parfois des vitraux patriotiques ou « vitraux de guerre ». Le mouvement naît dès la seconde moitié du XIXe siècle et se développe dans l’entre-deux-guerres.

Vitrail de Saint-Julien le Faucon
Vitrail de guerre dans l’église de Saint-Julien-le-Faucon (Calvados). Le Christ au Sacré-Cœur apparaît sur le champ de bataille. Sainte Thérèse de Lisieux est-elle la sœur sur le côté ?

À travers un langage chrétien et patriotique, ces verrières contemporaines racontent l’histoire des soldats tombés au front, des civils occupés ou déportés, et les idéaux pour lesquels ils ont lutté. Pour l’historien local, ces vitraux constituent donc des archives iconographiques précieuses et souvent méconnues, révélant l’impact humain et psychologique des conflits.

L’émergence d’un phénomène

« Vitraux patriotiques », « vitraux du souvenir », « verrières commémoratives », les expressions sont nombreuses pour les désigner. La notion de « vitrail de guerre » recouvre peut-être mieux les multiples visages du phénomène. Jean-Claude Lescure, historien de ce patrimoine, les définit comme « des verrières en rapport explicite avec la guerre », comportant au minimum une inscription commémorative, le nom d’un disparu, ou une iconographie directement liée aux affrontements.

Dans tous les cas, les différentes œuvres commémorent le souvenir des sacrifices consentis.

Deux idées méritent d’emblée d’être nuancées. D’abord, ces vitraux patriotiques ne mettent pas seulement en valeur les soldats tombés au front. Ils peuvent concerner, certes plus rarement, des victimes civiles : otages fusillés, résistants, déportés, victimes des bombardements.

Vitrail de Rodez
Les habitants de Rodez heureux d’être libérés en 1944. Dans le ciel, sainte Foy casse ses chaînes. Atelier d’Olivier Juteau de Chartres, sur les cartons du peintre David PonsCathédrale de Rodez, 2006.

Autre cliché : on associe généralement aux vitraux patriotiques la Première Guerre mondiale, mais le phénomène lui est bien antérieur. Sous le Second Empire de Napoléon III, dans les années 1860, un vitrail commémore dans le village d’Eteignères (Ardennes) le docteur Ludger-Lallemand, médecin mort au cours de la guerre du Mexique. Le mouvement prend forme avec la guerre franco-prussienne de 1870-1871. Il s’inscrit dans le renouveau de l’art du vitrail au XIXe siècle. Beaucoup d’églises se dotent alors d’une nouvelle parure de vitraux.

Lire aussi : Le vitrail : guide pour les visiteurs d’église

L’âge d’or

La Grande Guerre provoque ensuite une véritable explosion du phénomène : selon Jean-Claude Lescure, près de 1200 vitraux commémoratifs sont créés entre 1916 et 1939 en France, avec deux pics distincts, l’un dans l’immédiat après-guerre (1919-1923) et l’autre autour du dixième anniversaire de l’armistice (1927-1928). Ils manifestent l’ampleur de l’hécatombe et du deuil ressenti dans les familles.

vitrail première guerre mondiale Tréguier
Le triptyque de la cathédrale de Tréguier commémorant la Première Guerre mondiale (Côtes-d’Armor). À gauche, un aumônier secourt un soldat blessé sous un ciel parcouru d’avions. Au centre, le vitrail rend hommage aux sœurs augustines qui ont soigné les blessés à l’hôpital. À droite, le cuirassé « Bouvet » sombre en 1915 au large du détroit des Dardanelles, causant 637 morts. Son commandant Rageot de la Touche se dresse sur l’épave.

La Seconde Guerre mondiale n’a pas le même impact. Peu de vitraux de guerre (un peu plus de 170) sont produits. Les deux moteurs de cette production — patriotisme et religion — n’ont plus autant de résonance dans la société.

Sans surprise, la géographie de ces vitraux révèle des concentrations significatives dans les régions particulièrement éprouvées par les conflits. En France, les départements du Nord, de la Somme, de la Meuse et de l’Alsace-Lorraine, marqués par la Première Guerre mondiale, accumulent les créations, mais rares sont les départements ou régions totalement dépourvues. Isabelle Lecocq et Yves Dubois, auteurs de Vitraux de guerre et patriotiques en Wallonie et à Bruxelles en recense plus de 300.

Les trois grandes catégories de vitraux de guerre

Selon leurs objectifs, on peut classer les vitraux en trois groupes.

  • Les vitraux strictement commémoratifs. Ces verrières, souvent réalisées à l’initiative des paroisses, des municipalités ou d’associations d’anciens combattants, inscrivent les noms des enfants du pays tombés au combat. Ils sont comparables aux monuments aux morts.
  • Les vitraux ex-voto. Fruits de démarches plus personnelles, ces vitraux sont offerts par des familles en remerciement pour la protection accordée à un être cher revenu vivant du front, ou pour perpétuer la mémoire d’un disparu. Leur dimension votive est souvent explicitement formulée par des inscriptions telles que « En mémoire de… », « À la mémoire de notre fils bien-aimé… » ou « En reconnaissance pour… ». On peut y surprendre le portrait photographique du défunt.
  • Les vitraux patriotiques. Plus généraux dans leur propos, ces vitraux célèbrent les valeurs nationales, l’héroïsme collectif ou la victoire. Ils mettent en scène la guerre, des figures allégoriques, des symboles nationaux (coq gaulois, drapeaux) et des messages exaltant le sacrifice pour la patrie.

Une même œuvre peut cependant entrer dans ces différentes catégories.

Vitrail de guerre dans l'église de Bellême
Vitrail de l’église de Bellême (Orne). Une œuvre indéniablement à ranger dans la catégorie patriotique.

Observer un vitrail de guerre

À travers le millier de vitraux patriotiques se dégagent des motifs récurrents.

La figure du soldat agonisant, soutenu par le Christ ou la Vierge Marie, constitue probablement le motif le plus emblématique de ces vitraux. Cette représentation établit un parallélisme explicite entre le sacrifice du soldat et celui du Christ, une Imitatio Christi où le combattant devient martyr. De même, le soldat soutenu par la Vierge rappelle les Vierges de Pitié (ou Pietà) de la fin du Moyen Âge, groupe statuaire où Marie tient son fils mort sur ses genoux.

Vitrail d'Aincille
Vitrail de l’église d’Aincille (Pyrénées-Atlantiques). Le Christ vient soulager un soldat, 1930 (?)

Le vitrail peut aussi mettre en avant un saint ou une sainte intervenant sur le champ de bataille. Certaines figures sont particulièrement appropriées. Au premier rang, Jeanne d’Arc qui incarne à la fois le patriotisme français et la résistance à l’envahisseur (anglais en l’occurrence). Sa canonisation en 1920, dans l’immédiat après-guerre, renforce encore sa présence. Sainte Thérèse de Lisieux, carmélite canonisée dans la foulée en 1925, bénéficie de cet élan religieux. Sinon, la Vierge, sous diverses invocations (Notre-Dame de Liesse, Notre-Dame des Victoires…), reste une valeur intemporelle. Elle représente la compassion maternelle, accueillant les mourants et consolant les familles endeuillées.

En fait, les figures religieuses sont plus variées, car, sur plusieurs vitraux ex-voto, on représente le saint lié au prénom du soldat commémoré.

Enfin un ensemble de symboles est convoqué :

  • La palme, attribut chrétien du martyr
  • Les lauriers de la victoire
  • Les emblèmes comme les drapeaux nationaux ou de régiments, les insignes d’unités, les médailles (dont la croix de guerre et la Légion d’honneur)

Le petit temple du vitrail patriotique

La petite église de Manerbe, en Normandie, a la particularité d’avoir la majorité de ses vitraux consacrés à la guerre. Ils sont mis en place en 1920, probablement à l’initiative du curé et avec l’accord de la commune. Leur lien avec la Première Guerre mondiale échappe parfois aux visiteurs. L’un d’entre eux montre par exemple la fondation de l’abbaye du Mont-Saint-Michel au Moyen Âge et l’intervention de l’archange Michel. À première vue, ces sujets semblent éloignés du contexte de 1914-1918. Cependant, ce monastère fut, pendant la guerre de Cent Ans, un haut lieu de résistance face aux Anglais (encore eux !). Si bien que saint Michel, ange combattant, est devenu le patron du royaume de France et le recours face aux envahisseurs.

Le vitrail suivant affirme plus directement sa dimension patriotique.

Vitrail patriotique de Manerbe
Le retour des soldats, vitrail de 1920, église de Manerbe (Calvados)

Il représente un groupe de poilus entourés de femmes, d’hommes et d’enfants. Au premier regard, on pourrait penser que ces soldats s’apprêtent à quitter leurs familles inquiètes pour le front. Mais c’est en réalité le contraire. Sur les uniformes, on devine en effet plusieurs médailles qui attestent de leur bravoure : ces poilus reviennent de la guerre, victorieux et honorés.

Les inscriptions discrètes dans les angles complètent la fiche d’identité du vitrail : la date d’exécution de l’œuvre, 1920 ; le nom de l’atelier, Lorin de Chartres ; et l’identité des donateurs, monsieur et madame Delafosse, certainement des paroissiens. En bas du vitrail figure également, tel un véritable monument aux morts, la liste des soldats de Manerbe tombés au combat.

Un détail confère à ce vitrail un caractère unique : à l’arrière-plan, le maître verrier a représenté la véritable église du village, reconnaissable à sa silhouette caractéristique. Cette représentation ancre cette œuvre dans son milieu.

Détail du vitrail de Manerbe
Détail du vitrail de Manerbe. L’église du village est reproduite à l’arrière-plan et les noms des soldats sont cités au bas.

Par son sujet — le retour des soldats — ce vitrail se distingue des représentations habituelles de la Grande Guerre, souvent centrées sur la douleur des départs ou la commémoration des morts. Cependant, il s’inscrit dans la thématique plus générale de célébration des soldats, comme le confirme les banderoles déployées par les anges dans le tympan du vitrail : « Gloire et merci aux vengeurs de la France ».

Étude de cas : un vitrail patriotique et religieux

Vitrail de Buxy
Vitrail du souvenir à Buxy (Saône-et-Loire), années 1920.

À Buxy, en Bourgogne, la Première Guerre mondiale a inspiré un unique vitrail, mais d’une grande richesse iconographique. Sa tonalité est davantage religieuse que celle du vitrail de Manerbe. Réalisée dans l’entre-deux-guerres par l’atelier Bertrand, cette verrière mêle figures chrétiennes et nationales, au cœur d’un champ de bataille dévasté.

Au-dessus des soldats gisant à terre, trois figures se détachent :

  • Jeanne d’Arc, en haut à droite, est aisément reconnaissable à son armure et à sa bannière. Elle remet les lauriers de la victoire à des soldats français vêtus de leur célèbre uniforme bleu horizon.
  • Le Christ, à gauche, bénit les combattants de sa main droite, apportant une dimension spirituelle et rédemptrice à la scène.
  • L’allégorie de la France, en bas à gauche, se distingue par ses vêtements tricolores et sa tête coiffée d’une couronne crénelée.

Lire aussi : Ce vitrail m’a scotché

Vitrail de Buxy
Détail du vitrail de Buxy : allégorie de la France, le Christ, et Jeanne d’Arc

Le décor est apocalyptique : une roue brisée d’affût de canon, un fusil abandonné, des barbelés noyés dans la boue, tandis qu’à l’arrière-plan, une ville en flammes se profile. Au centre de cet horizon en ruines, la silhouette de la grande église permet d’identifier la ville de Reims. Bombardée en septembre 1914 par les troupes allemandes, la cathédrale martyre était devenue, en France, le symbole de la barbarie ennemie et de la souffrance nationale.

Au-dessus de cette scène terrestre, un ange descend des cieux pour offrir aux soldats les couronnes et les palmes du martyre. Ce geste reprend un motif iconographique traditionnel du Moyen Âge, où ces mêmes symboles étaient remis aux saints et saintes ayant souffert pour leur foi.

Enfin, au sommet de la verrière, un oculus est orné de la croix de la Légion d’honneur, venant parachever l’hommage rendu.

Contrairement au vitrail de Manerbe, qui exalte la victoire militaire, celui de Buxy s’attarde davantage sur la mémoire des victimes — soldats tués ou blessés lors de la Grande Guerre — dans une tonalité profondément spirituelle et compassionnelle.

Plus qu’un simple ornement, le vitrail de guerre fournit donc matière à une microhistoire de sa ville ou son village.

Vitrail de guerre de Manerbe
Vitrail de l’église de Manerbe en souvenir d’un soldat mort en 1918. Un ange vient lui remettre les palmes du martyre. Remarquez le portrait photographique en bas. Atelier Charles Lorin, 1921 (?)

Pour aller plus loin

Jean-Claude Lescure, « Le vitrail de guerre à l’époque contemporaine », dans Martin Galinier et Michel Cadé, Images de guerre, Guerre des images, Paix en images. La guerre dans l’art, l’art dans la guerre, Presses universitaires de Perpignan, p.171-187 (en ligne)

Jean-Claude Lescure, La guerre en lumière. 14-18 en vitrail, Fayard, 2017

Vérifiez si le thème n’est pas décliné géographiquement : de nombreux livres sont consacrés au vitrail de guerre sur une région ou un département. À l’image de la série sur la Bretagne par Norbert et Erik Galesne, publiée aux éditions P’tit Louis.

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L’AUTEUR

Laurent Ridel

Ancien guide et historien, je vous aide à travers ce blog à décoder les églises, les châteaux forts et le Moyen Âge.

Ma recette : de la pédagogie, beaucoup d’illustrations et un brin d’humour.

Laurent Ridel

17 réponses à “Les vitraux de guerre : mémoires translucides des combats et des souffrances”

  1. Avatar de Danielle Van Wynsberghe
    Danielle Van Wynsberghe

    Merci Laurent pour tous ces renseignements précieux.
    J’imprime vos livres et les garde pour un futur voyage dans votre beau pays.
    Un jour qqu’un m’a dit: «  la France est LE pays béni de Dieu » et c’est vrai…
    J’adore le dimanche matin, lire votre infolettre, une tasse de café à la main!
    Bonne journée à vous!
    Danielle

    1. Avatar de Laurent Ridel
      Laurent Ridel

      Votre message me fait plaisir. Soyez la bienvenue en France.

  2. Avatar de Généville Dominique
    Généville Dominique

    Aucun exemple de la seconde guerre mondiale ? église Jeanne d’Arc à Clermont-Ferrand :
    – Mgr Piguet arrêté dans la Cathédrale pendant la messe de la Pentecôte pour avoir protégé des Juifs a été envoyé à Dachau où il a ordonné un séminariste allemand, le Bienheureux Karl Leisner. Il est représenté en prêtre avec son étole derrière des barbelés, en prière avec un prisonnier. Vitrail historique.
    – Un vitrail proche représente un poilu enveloppé du drapeau tricolore soutenu par Saint Michel sous une vierge à l’enfant en majesté de type auvergnat.
    Ces deux très beaux vitraux sont de Mauméjean. Une photo est en ligne.
    Amitiés, Dominique

    1. Avatar de Laurent Ridel
      Laurent Ridel

      Merci de compléter la liste. Il y a bien un exemple de la Seconde Guerre mondiale dans mon article.

  3. Avatar de Jack Leroy
    Jack Leroy

    Un grand MERCI Laurent pour vos articles, toujours intéressants et souvent surprenants.
    je découvre avec gourmandise les nouveaux sujets, tous les dimanche matin.
    Je viendrai vous écouter jeudi 22 janvier à Lisieux.
    Peut-être parlerez-vous des anciens monastères de ND de Lyre et Cormeilles.
    Bonne journée
    Jack

    1. Avatar de Laurent Ridel
      Laurent Ridel

      Merci 🙂 Oui, vous lisez dans ma tête. Je parlerai de ma chère et tendre abbaye de Lyre.

  4. Avatar de Antoine FOURNIER
    Antoine FOURNIER

    Merci pour cette intéressante découverte car j’ignorais que des vitraux à dominante militaire avaient été crées après nos deux derniers conflits.

  5. Avatar de Reginaldo A Maia
    Reginaldo A Maia

    Merci Laurent. Chaque matin dominical est un plaisir votre infoletre. Pour moi c’est une surprise « les vitraux de querre. » Mais, les vitraux medievales sont incomparables. J’ai apprendu qui le vitrail n’est pas seulement un ornement mais qui raconte une histoire, aussi. (Pardon mon français).

  6. Avatar de MARIE ROQUEBERT
    MARIE ROQUEBERT

    un exemple intéressant dans la cathédrale saint-Julien au Mans : la vie de Jeanne d’arc avec des poilus de la 1ère guerre mondiale. Soldats du régiment du Mans, intégrés dans des scènes, parmi les chevaliers de la guerre de cent ans.
    L’un d’eux, Maxime – le fils du maître verrier Albert Echivard – a été tué au début du conflit. (au bout de qq années Albert a épousé en deuxièmes noces la fiancé de son fils)
    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/le-mans-72000/les-etonnants-vitraux-de-la-chapelle-jeanne-d-arc-5197529

  7. Avatar de Marie-Paule COLLIN
    Marie-Paule COLLIN

    Bonjour Monsieur Ridel
    J’habite la Belgique et vous trouverez énormément de « vitraux de guerre » en Flandre dans les environs d’Ypres, de Menin et de la Lys. (Flanders Fields) etc….
    Il y a également une très belle Nécropole à Hauthem Sainte Marguerite, près de Tirlemont dans le Brabant Flamand, au centre de la Belgique
    Encore un tout grand merci pour vos précieux renseignements les dimanches
    Marie-Paule COLLIN

  8. Avatar de TRITZ
    TRITZ

    L’église Notre-Dame de la Consolation au Raincy, surnommée la « Sainte-Chapelle du béton armé », fut construite à partir de 1922 et consacrée en 1923.
    Située au Raincy (Seine-Saint-Denis), à une douzaine de kilomètres de Paris, sa célébrité internationale tient au fait qu’il s’agit de la première église construite en béton armé en France.
    Œuvre des frères Auguste et Gustave Perret, classée monument historique en 1966, elle est emblématique de l’architecture moderne. Les vitraux sont l’œuvre du maître-verrier Marguerite Huré sur des cartons de Maurice Denis pour les parties figurées. Le portail de l’église est orné d’une magnifique Pietà en bronze réalisée par Antoine Bourdelle.
    « Souvenir de la victoire de l’Ourcq en 1914 », ce vitrail (parfois appelé La Vierge aux Taxis) représente des taxis, des « poilus » et des généraux (Foch, Gallieni et Maunoury, dont le poste de commandement était à la mairie du Raincy), en souvenir du départ du Raincy, en septembre 1914, d’une des colonnes des taxis de la Marne.

  9. Avatar de TRITZ
    TRITZ

    Message 2 suite voir texte du premier message.
    Bonjour,
    Merci pour toutes vos vidéos.
    Un enrichissement culturel pour moi.
    Ce topo sur les vitraux de la Première guerre mondiale me conduit à vous faire part de quelques informations complémentaires.
    Demeurant depuis peu à Pont-Audemer je vous envoie cette information sur l’une des verrières de l’église du Raincy Seine-Saint-Denis, ville proche de la bataille de l’Ourcq.
    J’ai demeuré dans cette région pendant plus de cinquante ans.
    Eglise construite par Perret-pour nous en Normandie St Joseph du Havre.
    Même maître verrier , Marguerite Huré.
    L’église du Raincy a aussi une autre particularité : son plan incliné en élévation vers le choeur.
    ( Et la configuration du terrain n’a pas permis une orientation franche de l’édifice.)
    Pour nous l’église de Cormeilles-Eure- a aussi un plan incliné mais plus marqué.
    ( aussi problème de terrain).

    Dans l’attente de votre prochaine vidéo, recevez tous mes remerciements et mes cordiales salutations.
    L. TRITZ.
    Pont-Audemer.

    Photos de l’église du Raincy envoyées sur votre messagerie e-mail

  10. Avatar de Lucie G
    Lucie G

    Bonsoir Laurent Ridel !
    L’église des Lucs sur Boulogne, en Vendée, a des vitraux historiés sur… les guerres de Vendée.
    Merci pour vos infolettres..
    Lucie

  11. Avatar de Bonargent Philippe

    Merci encore Laurent, pour ces informations qui à ce jour m’étaient encore inconnues.
    Bien à vous.
    Philippe.

  12. Avatar de Gerard Tofan
    Gerard Tofan

    Bonjour Laurent,
    Merci de vos dernières infos sur les vitraux, je souhaite vous informer qu’il y a en Vendée Chouanne (St Hilaire de Mortagne) un musée du vitrail très intéressant et ou se trouve des vitraux, notamment sur les guerres de Vendée.
    Gérard

  13. Avatar de Céline Barbier-Kezel
    Céline Barbier-Kezel

    Bonjour Laurent et merci pour vos infolettres qui sont toujours très instructives !

    Guide-conférencière dans la belle ville d’Annecy, nous avons aussi un vitrail figurant une francisque à l’intérieur de la basilique de la Visitation, construite dans les années 30.
    Bonne soirée et à bientôt !

  14. Avatar de Thierry TRIFAULT
    Thierry TRIFAULT

    Merci pour ce thème peu abordé.Dans l’église de SOULIGNÉ-SOUS -BALLON (SARTHE) il y a plusieurs vitraux traitant de ce sujet.
    Thierry

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