Tournois et joutes : une passion de fer, de sang et d’argent

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Laurent Ridel

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Suivez l’histoire fascinante des tournois : leur interdiction, leur danger, et l’évolution vers le spectacle. Plongez dans un Moyen Âge où les chevaliers cherchent autant la gloire que l’argent. Mais y trouvent parfois la mort.

Paradoxalement, les historiens découvrent dans les archives l’apparition des tournois à peu près au moment même où ils sont interdits. En 1130, au concile de Reims et Clermont, le pape condamne « ces déplorables réunions ou foires, où les chevaliers ont coutume de se rendre ». À ceux qui meurent au cours de ces compétitions sportives, l’Église leur refuse la sépulture au cimetière. Mais que peuvent bien reprocher les clercs à ces activités proches du spectacle et du divertissement ?

Tournoi de Sittacène
Tournoi imaginaire de Sittacène. Enluminure du livre Histoires du grand Alexandre de Macédoine, par Quint-Curce, vers 1470, Français 22547, fol. 104r, Gallica/BNF

Des tournois condamnés mais florissants

Première raison de l’interdiction papale : ils sont un danger physique pour les participants. Certains se blessent, voire meurent au cours de ces combats violents et futiles. Une situation révoltante pour l’Église qui compte sur les chevaliers pour se croiser. Deuxième raison : Les tournois sont un danger pour leur âme. Ils nourrissent les rancunes entre combattants ; ils titillent leur orgueil et leur vanité. En un mot, tournoyer exacerbe les vices des chevaliers. Dans la foulée, les rois et grands princes regardent aussi avec méfiance les tournois.

Tournoi des vices
Dans ce tournoi allégorique, le vice « Convoitise » affronte « Vaine gloire ». Enluminure des Livres de Modus et Ratio, par Henri de Ferrières, Manuscrit Français 1297, Gallica/BNF, fol. 112 r.

Qu’à cela ne tienne, au XIIe siècle, les tournois fleurissent, notamment dans la moitié nord de la France. Ils sont organisés dans les marges du territoire. Jamais dans les châteaux.

La guerre pour de faux

Face à l’impuissance de ses interdits, le pape Jean XXII autorise les tournois en 1316. À bien y regarder, il y trouve finalement une vertu : ces exercices chevaleresques entraînent le futur croisé au combat. Car tournoyer ressemble beaucoup à guerroyer. Jugez-en. Deux camps s’affrontent, ceux du dedans (les locaux) et du dehors (les étrangers). Lance à l’horizontale, les chevaliers galopent jusqu’à leur adversaire, les percutent, donnent des coups de massue et d’épée. Arrivés au bout du terrain, ils font volte-face (ils tournoient, d’où le nom) pour s’engager contre ceux qui sont encore montés ou debout. Comme sur un champ de bataille, chaque camp doit essayer de maintenir sa cohésion autour de son chef.

Tournoi-mêlée
Les premiers tournois ressemblent à des mêlées. Heureusement que les écus armoriés et les housses des chevaux permettent de distinguer les combattants. Enluminure extraite d’un roman de chevalerie Tristan de Léonois, France, XVe siècle, Paris, BnF, département des Manuscrits, Français 99

Les effectifs engagés sont parfois comparables à ceux des batailles. Le comte Baudouin V de Hainaut se déplace aux tournois jusqu’avec 200 chevaliers ! Sans compter le soutien d’un millier de combattants à pied. Devant de tels chiffres, on comprend que le combat n’a pas de limite spatiale. On s’affronte dans une vaste étendue de campagne. Certains chevaliers en profitent pour se retrancher dans des bâtiments, dans un bois ou dans les ruines d’un château. C’est un jeu grandeur nature

Un exutoire pour les chevaliers

Dans ces conditions, on imagine bien la popularité du tournoi parmi l’aristocratie. Il est l’activité la plus goûtée des chevaliers lorsqu’ils ne sont pas à la guerre. Or la guerre est de plus en plus limitée. D’une part, les clercs ont imposé la trêve de Dieu qui interdit de combattre à certains moments de l’année. D’autre part, les princes tolèrent de moins en moins les guerres privées entre leurs vassaux. Restent les tournois. C’est un formidable exutoire pour ces chevaliers qui sont formés à combattre depuis leur jeunesse. C’est la dernière voie pour acquérir gloire et renommée.  

Parmi les participants se trouvent des « jeunes ». L’historien Georges Duby les a bien décrits. Ce sont souvent des cadets de famille, qui cherchent les occasions de s’illustrer. Ce sont parfois des aînés qui cherchent à tuer le temps, en attendant la mort de leur père et donc leur prise de pouvoir. Henri le Jeune, fils du roi d’Angleterre Henri II Plantagenêt, est dans cette situation. Dans l’attente de fonctions que son père refuse de lui donner, il court les tournois pendant des années. Henri II lui octroie même des subsides pour son itinérance et l’encadre de solides tuteurs.

Parmi eux le célèbre Guillaume le Maréchal (vers 1144-1219) dont je vais reparler. Ce cadet de la noblesse anglaise acquiert sa renommée non pas dans les batailles, mais dans les tournois. À 40 ans passé, célibataire, il tournoie encore. Les « jeunes » des tournois ne sont donc pas toujours si jeunes.

Méfiants au départ, les rois et les princes s’engagent dans les tournois. Ils y participent même physiquement. Le roi de France Charles VI (1368-1422) trépigne d’impatience d’y jouter. Certains souverains se contentent d’y combattre mollement, en retrait de la bataille ou flanqués de solides guerriers qui prennent les coups à leur place. Le roi d’Angleterre Édouard III adore participer et organiser des tournois. Toutes les occasions sont bonnes : naissances ou mariages royaux, victoires militaires (la guerre de Cent Ans lui en fournira), réception d’hôtes de marque…

Entrée d'Isabeau de Bavière à Paris et tournoi
En 1389, Isabeau de Bavière, nouvelle reine de France, fait son entrée à Paris (en bas). Pour son mari Charles VI, voici l’occasion d’organiser un tournoi (en haut). Enluminure extraite des Chroniques de Jean Froissart, Français 2648, milieu du XVe siècle, BNF/Gallica, fol. 1.

De grandes fêtes théâtralisées et scénarisées

Quand les grands princes l’organisent, le tournoi devient spectacle fastueux. Avant le combat, les participants paradent. Leurs chevaux portent des housses à leurs armoiries. Les armures, polies, brillent et les casques sont surmontés de cimiers extraordinaires. Lors des fêtes de Saumur organisées en 1446 par le roi René d’Anjou, certains nobles arborent au-dessus de leur tête casquée un crâne de bélier, un moulin à vent (!) ou une dame au bain.

Lire aussi : Les seigneurs mangeaient-ils si mal au Moyen Âge ?

Casques de tournoi
Casques de tournoi. Celui de droite portent un cimier à léopard. Enluminure extrait du manuscrit Livre des tournois, par René d’Anjou, vers 1488-1489, Français 2692, fol. 20 r., Gallica/BNF.

Dès le XIVe siècle, sous l’influence des romans de chevalerie, le tournoi est théâtralisé. Les organisateurs s’inspirent notamment de l’imagerie des chevaliers de la Table Ronde.

Tournoi de Camelot
Tournoi de Camaalot. Cette scène est extraite du roman arthurien Lancelot du Lac. Enluminure du manuscrit Français 111, vers 1480, Gallica/BNF.

 Dans la seconde moitié du XVe siècle se répand la mode des pas d’armes. Un chevalier doit défendre un « pas », un passage (pont, carrefour) contre tout challenger. Interviennent un scénario, des cérémonies de défi et de la musique.

L’historien Jean-Marie Moeglin nous raconte le « pas de la fontaine des pleurs » organisé en 1449-1450 par Jacques de Lalaing, chevalier du duc de Bourgogne : « tous les premiers jours de chaque mois, dans un pavillon érigé sur une île de la Saône près de Chalon-sur-Saône, il veille sur une belle dame, représentée par un mannequin, dont les yeux versent des larmes bleues dans une fontaine. Elle tient à la main une licorne qui présente trois écus ; chaque combattant doit venir frapper l’un de ces trois écus pour indiquer s’il combattra à la hache, à la lance ou à l’épée. Jacques de Lalaing affronta ainsi vingt-deux chevaliers ». Dans cet exemple, on retrouve le motif littéraire classique : le chevalier qui délivre sa belle.

La joute : le mode de combat privilégié

Au début, le tournoi consiste principalement en de grandes mêlées engageant des dizaines voire des centaines de combattants. Puis les affrontements individuels prennent de l’importance. On vient d’évoquer le pas d’armes, mais domine surtout la joute. L’occasion pour les chevaliers d’être plus en vue, de faire admirer leurs prouesses, auprès des spectateurs comme des spectatrices.

Remise d'un prix de vainqueur de tournoi
Entourée de juges, une dame remet le prix (un bijou ?) au vainqueur du tournoi. Les mœurs courtoises du Moyen Âge intègrent de plus en plus les femmes dans la scénographie des tournois. Elles font aussi partie du public. Les combattants espèrent taper dans l’œil d’une riche héritière. Enluminure du Livre des tournois par René d’Anjou. Manuscrit français 2692, fol. 70 v. Gallica/BNF.

Dans ce but, à partir de 1420 environ, on aménage une aire de combat circonscrite : les lices. Elles sont constituées d’une palissade autour, et d’une barrière au milieu pour séparer les deux combattants. Chacun s’élance et vise de sa lance son adversaire. L’objectif est de désarçonner l’autre, à défaut de briser le maximum de lances.

Organisée en ville ou à proximité, la joute se déroule sous les yeux de spectateurs, nobles ou peuple. On construit des tribunes pour les organisateurs, les principaux aristocrates et les juges. L’afflux est tel qu’en 1331, au tournoi de Cheapdside en Angleterre, la tribune des dames s’écroule en faisant quelques blessés. Mais le danger se trouve surtout sur le terrain.

Le tournoi n’est pas du catch

L’Église reprochait aux tournois de blesser et de tuer. En effet, les participants ne faisaient pas semblant. Aux XIIe et XIIIe siècles, ils emploient des armes réelles et ne ménagent pas leurs coups. Le biographe anonyme de Guillaume le Maréchal, déjà évoqué, nous raconte une scène pittoresque : à l’issue du tournoi, le champion Guillaume est incapable de retirer son heaume (casque) cabossé, déformé par les coups et enfoncé jusqu’au cou. Un forgeron doit lui mettre la tête sur une enclume et taper de son marteau pour le décoincer.

Sur l’aire du tournoi, des morts ternissent parfois le spectacle. Le frère d’Henri le Jeune, Geoffroi de Bretagne, est renversé de son cheval ; les chevaux piétinent son corps. Il meurt de ses blessures quelques jours plus tard. Lors d’une joute, les deux chevaux se percutent parfois et éjectent les combattants.

Joute mortelle de Londres en 1342
Lors du tournoi de Londres (1342), Jean de Beaumont reçoit un coup mortel sous les yeux du roi Édouard III et d’une foule de spectatrices. Remarquez les nombreuses lances brisées au sol. Enluminure extraite des Chroniques d’Angleterre de Jean de Wavrin, Maître de Marguerite d’York, enlumineur, Bruges, entre 1450 et 1475. Paris, Bibliothèque nationale de France, Mss, fr. 87, f. 58v

Même si ça ne résout pas ces problèmes, les règles du tournoi évoluent. Les combattants renoncent à leurs armes réelles pour des armes dites « courtoises », c’est-à-dire émoussées. La lance perd par exemple son extrémité ferrée. Aucun tournoyeur n’a intérêt à tuer l’autre. Il en va de son profit.

Une affaire d’argent

Dans les tournois à l’ancienne, l’enjeu est en effet de capturer l’ennemi ou son cheval. Dans un cas, il peut réclamer une rançon ; dans l’autre, il récupère une monture dont il peut espérer les fruits de la vente. Il ne faut pas oublier ce versant financier des tournois. Les nobles ne combattent pas seulement par goût pour l’exercice ; ils se ruent l’un sur l’autre par appât du gain.

Le champion Guillaume le Maréchal, considéré par ses pairs comme le meilleur chevalier de son temps, est ainsi devenu un véritable entrepreneur de tournoi. Associé avec un chevalier flamand, il capture 103 chevaliers au cours d’une année. Sa réputation d’adresse est telle que le comte de Flandres et le duc de Bourgogne rivalisent d’argent pour l’avoir dans leur « équipe ».

Pour les chevaliers modestes, les tournois sont donc une aubaine pour être repéré par de grands seigneurs, intégrer leur « mesnie » et être payé pour combattre. Comme les activités économiques sont interdites à la noblesse, tournoyer leur ouvre des perspectives d’enrichissement. À condition d’être doué…

Beaux et mauvais gestes

Mais n’allez pas reprocher à ces chevaliers leur appât du gain. Vous vous exposeriez à une gifle de leur gant ferré. Non, les chevaliers, conscients de leur supériorité morale, ne veulent pas être réduits à des marchands, profession honnie. Leur culture leur a appris les beaux gestes.

Quand ils aperçoivent leur chef en difficulté, ils se précipitent pour le secourir. Quand ils capturent quelqu’un, ils peuvent choisir de le libérer et de renoncer à la rançon. À charge de revanche. Surtout Guillaume le Maréchal applique ce dicton : « prouesse ne vaut rien sans largesse ». En respect de ce principe, l’argent gagné est aussitôt dépensé. Des camarades sont rançonnés ? Le champion anglais se déleste de ses sous et deniers. Non, le chevalier n’est définitivement pas un boutiquier.

Le tournoi fatal

À la Renaissance, le tournoi reste populaire dans la noblesse. En 1559, à l’occasion du mariage de sa sœur et de sa fille, le roi Henri II organise 8 jours de joute à Paris et défie tout venant. Le dernier jour, le 30 juin, il affronte Gabriel de Montgomery, un Normand réputé pour son habileté. Les deux galopent l’un vers l’autre. La lance de Montgomery se casse sous l’impact, mais le tronçon qui lui reste dans la main frappe le roi à la visière et le blesse à l’œil.

Tournoi fatale d'Henri II de France
Le tournoi où le roi Henri II fut blessé à mort. Lorge désigne Gabriel de Lorges, comte de Montgomery. Estampe de Jean-Jacques Perrissin, XVIe siècle Gallica/BNF.

Criant de douleur, Henri II est emmené dans sa chambre. Les chirurgiens appelés au chevet pour enlever les éclats n’y pourront rien : le roi meurt au bout de 10 jours de souffrances. Mal à l’aise, Gabriel de Montgomery préférera s’éclipser. Et des tournois à la cour de France, on se gardera désormais d’en organiser.   

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L’AUTEUR

Laurent Ridel

Ancien guide et historien, je vous aide à travers ce blog à décoder les églises, les châteaux forts et le Moyen Âge.

Ma recette : de la pédagogie, beaucoup d’illustrations et un brin d’humour.

Laurent Ridel

32 réponses à “Tournois et joutes : une passion de fer, de sang et d’argent”

  1. Avatar de Yvard
    Yvard

    Merci beaucoup pour ce petit rituel du dimanche matin.
    Toujours très intéressant.
    Merci merci
    Très belle journée

    1. Avatar de Laurent Ridel
      Laurent Ridel

      Merci pour votre message.

      1. Avatar de Michel Joseph
        Michel Joseph

        Comment vous envoyer des photos avec des questionnements? Merci beaucoup pour toutes vos infos.

        1. Avatar de Laurent Ridel
          Laurent Ridel

          Pour un contact plus approfondi, cela passe par l’inscription à mon infolettre : https://decoder-eglises-chateaux.carrd.co/

  2. Avatar de Peultier Monique
    Peultier Monique

    Un article très instructif et super intéressant
    Sujet peu traité en général, j’ai appris beaucoup de choses.
    Comme à l’accoutumée d’ailleurs !
    J’adore le dimanche matin, vos articles sont ma première lecture de la journée.
    Continuez ainsi à nous régaler d’anecdotes.
    Bon dimanche à vous

    1. Avatar de Laurent Ridel
      Laurent Ridel

      Je vais essayer de ne pas rougir à ces compliments.

  3. Avatar de Lefebvre
    Lefebvre

    Encore une lecture trop courte .et dommage que je ne pourrai pas venir sur Lille vous voir . mais merci a mon amie pour les photos et que la vielle bourse était fermée

    1. Avatar de Laurent Ridel
      Laurent Ridel

      Je devine un certain Jean-Marc derrière ce commentaire.

  4. Avatar de yves
    yves

    Toujours autant de plaisir à lire vos écrits.
    Nul doute que vous étiez présent à cette époque ^^
    Petit cachotier…

    1. Avatar de Laurent Ridel
      Laurent Ridel

      On me voit d’ailleurs sur une des enluminures 🙂

  5. Avatar de Edgar
    Edgar

    Une description des tournois que j’ignorais.
    Un grand merci pour ces informations peu répandues.

    1. Avatar de Laurent Ridel
      Laurent Ridel

      L’avantage d’un article de blog, c’est que je peux faire long et donc développer des aspects moins connus. Merci.

  6. Avatar de Gudimard
    Gudimard

    Bonjour Laurent,
    Très intéressant et très bien illustré : les miniatures sont non seulement pertinentes, mais belles aussi!
    Merci bien, donc.
    Bon dimanche

    1. Avatar de Laurent Ridel
      Laurent Ridel

      Heureusement que la Bibliothèque nationale de France met en ligne et en couleurs beaucoup de ses manuscrits.

  7. Avatar de Michel Moreau

    Encore une fois je croyais tout savoir sur le sujet…il n’en est rien quand je vous lis. Merci de me faire sortir de mon obscurantisme

    1. Avatar de Laurent Ridel
      Laurent Ridel

      Moi aussi, j’ai appris pas mal de choses en travaillant le sujet 🙂

  8. Avatar de Marc Cloutier
    Marc Cloutier

    N’y aurait-il pas un lien avec les combats de gladiateurs à l’époque romaine ? et les combats actuels de boxe ou de lutte ?

    1. Avatar de Laurent Ridel
      Laurent Ridel

      En effet, il y a des points communs. Une des différences, c’est l’aspect parfois collectif du tournoi : chaque camp doit définir une tactique et garder sa cohésion.

  9. Avatar de Krys
    Krys

    Un grand merci pour notre coutume du dimanche afin de pénétrer dans vos annonces qui nous révèlent l’Histoire en nous informant ce que nous cache l’art architectural, sculptural et pictural. Absolument merci pour toutes vos révélations qui nous ouvrent les yeux sur le passé de la création humaine car identifier une oeuvre d’art, s’avère être à la fois évident et très difficile !
    Artistiquement vôtre

    1. Avatar de Laurent Ridel
      Laurent Ridel

      Merci de me conforter dans la mission de mon travail

  10. Avatar de BARABANCHON
    BARABANCHON

    Merci de ces faits que je connaissais peu. Les illustrations contribuent à cette documentation écrite avec pertinence.
    Très intéressant.

    1. Avatar de Laurent Ridel
      Laurent Ridel

      Je serai curieux de savoir quels faits étaient peu connus de vous.

  11. Avatar de Gaby
    Gaby

    encore Merci Laurent, je vois que les dirigeants des équipes de foot n’ont rien inventé, ils cherchent toujours le meilleur à coups de $ pour gagner la bataille.
    bonne semaine de découvertes à nous partager.

    1. Avatar de Laurent Ridel
      Laurent Ridel

      En effet, l’aspect « recrutement » fait penser au fonctionnement des grands clubs actuels.

  12. Avatar de Docquin Guy
    Docquin Guy

    Merci Laurent pour ce dujet. J’ai bcp appris, en particulier le fait que ces tournois et joutes pouvaient être des combats à la fois pour l’honneur et la réputation et à la fois d’une certaine façon pour l’argent.

    1. Avatar de Laurent Ridel
      Laurent Ridel

      L’argent, nerf de la guerre… et des tournois.

  13. Avatar de GUILLON
    GUILLON

    Bonjour Laurent. C’est toujours avec autant d’intérêt que je vous lis tous les dimanches.
    Concernant ma précédente question (il y a 30 mn, elle est, à présent, sans objet car j’ai pu, enfin, ouvrir votre lettre du jour.
    Je me pose une question importante depuis bien longtemps, concernant les tournois: quelle est la longueur moyenne requise pour l’espace (ou le terrain) où l’on pratique les tournois ? A Vannes (Morbihan) ont eu lieu des tournois, au XVe siècle principalement, mais ces précisions n’apparaissent chez aucun auteur. De plus, et c’est le plus grave, c’est que tous les historiens (qui se copient, les uns à la suite des autres.) situent ces joutes sur la place des Lices. Or cette place des Lices (visible depuis le château des ducs.), au moins dans sa configuration actuelle, est en forte pente et ne fait pas plus de 90. 00 m de longueur. J’ai toujours douté de cette affirmation quand on sait qu’il existait, hors la ville, une très grande place rectangulaire connue sous le nom de « Place du Marché ». Pouvez-vous m’éclairer ? Je vous en remercie d’avance.
    Dans ce même ordre d’idée, il me plairait que vous nous soumettiez un article sur les jeux de paumes et les salles où l’on pratiquait cette paume.
    Jean-Jacques GUILLON

    1. Avatar de Laurent Ridel
      Laurent Ridel

      Bonjour Jean-Jacques. Vos questions sont intéressantes mais je n’ai pas la réponse. Contactez une association de reconstitution médiévale qui organise des joutes. Si vous aimez la paume, je crois me souvenir qu’à l’abbaye de Saint-Denis, ils fouillent le jeu de paume.

  14. Avatar de Gilles MERCIER
    Gilles MERCIER

    Merci pour cette très intéressante infolettre. Sauf erreur de ma part quelques coquilles (cheveux au lieu de chevaux, exécutoire au lieu d’exutoire) pas de quoi se faire piétiner par un destrier😉

    1. Avatar de Laurent Ridel
      Laurent Ridel

      C’est corrigé. Merci. Mon article était plus échevelé que cavalier.

  15. Avatar de Jean Shields
    Jean Shields

    En effet ! Merci pour cette infolettre … on apprend tous le jours …
    Pour ceux que ça interesse , Elizabeth Chadwick a écrit « la soie des Templiers » dont 3 tomes sont dédiés à Guillaume le Maréchal et 3 à Alienor d’Aquitaine … oufff….
    Merci encore !

  16. Avatar de Florence Fortuné Ser
    Florence Fortuné Ser

    Vivement dimanche ! quelle nouvelle aventure nous avez-vous fait découvrir…! Bravo…! J’ai appris beaucoup de choses car on parle toujours des mêmes tournois, Henri II notamment, et on apprend que l’Église se mêlait de l’affaire, mais l’Église se mêlait de tout à l’époque… n’est-ce pas ? Pourtant je n’ai pas vu que vous parliez des « dames » et leurs champions « tournoyeurs »… ou bien ai-je raté un épisode.
    Florence F

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